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lundi 21 mars 2016

Au collège Guy Môquet

Invitation à la présentation du travail effectué

En la personne de Jacques Dumora, l'assocation "Centenaires Commémoratifs", a initié un travail de recherche sur les bénédictins absents du monument aux morts avec les élèves de la classe de Troisième A du collège Guy Môquet de Saint-Benoît.
Le travail était passionnant. Il a abouti. Les élèves peuvent être fiers. Et leur professeur d'histoire-géographie, Madame Levrel.
Bravo !

Le Collège organise une cérémonie pour présenter ce travail et une exposition, le jeudi 24 mars à partir de 15 heures. Il est possible de réserver une place en téléphonant au 02 62 90 06 25. Ou en écrivant à l'adresse : ce.9741366S@ac-reunion.fr

Un avant-goût des recherches, si Jacques et les élèves le permettent...

Dix-hui soldats absents ont été recensés, de Boyer Emile, mort pour la France de maladie le 3 octobre 1917 à Tranquilin Edgard, dit Toto, mort pour la France le 30 août 1917, lors du naufrage du Natal devant Marseille.
Un autre soldat est disparu en mer. Fabien Camille, dit Albert, lors du torpillage du Yarra au large de la Crête aussi en 1917.
Quatre sont morts tués à l'ennemi, deux en Serbie, à Rabrovo et Valkar, un autre dans l'Aisne, un dernier en Turquie à Seddhul Barh.
Un de ces bénédictin était brigadier. Un autre sergent. Un autre encore caporal fourrier, c'est-à-dire qu'il était affecté à l'intendance.
La plupart étaient affectés dans les régiments d'infanterie ou d'artilleurs. Un soldat faisait partie du Cinquième régiment de tirailleurs Algériens ; un autre soldat appartenait au Premier régiment de Zouaves.
Deux soldats faisaient partie des troupes de territoriaux. L'infanterie territoriale est composée d'hommes de plus de 35 ans. Mais qui ne faisaient pas que des gardes, même s'ils n'étaient pas destinés à servir en première ligne... la plupart ont servi à contrôler les frontières, beaucoup ont servi dans des escadrons du train ou d'artillerie.
Un soldat est mort de maladie lors d'une permission à saint-Benoît. Deux autres sont morts dans un hôpital d'Alger. Trois dans un hôpital de Marseille. Un à Reims, un à Paris.

Merci encore Jacques, pour avoir conduit les élèves du collège à s'intéresser à ce pan de l'histoire leur commune !

Et pour aller plus loin

Quelques recherches complémentaires peuvent être faites depuis nos écrans d'ordinateur. Voici quelques pistes. Parmi tant. Car l'histoire est comme une bobine dont on n'a jamais fini de dévidé le fil...

On peut commencer par faire des recherches sur les morts de sa commune :
http://www.slate.fr/story/91089/premiere-guerre-mondiale-trouvez-liste-morts-pour-la-france-commune

Et chasser quelques idées fausses. Lien sur les causes de mortalité, dont la maladie, lors de la Grande Guerre :
http://87dit.canalblog.com/archives/2012/09/19/25330874.html

Ou bien s'intéresser à la marine de guerre, ses épaves qui témoignent de la guerre tels de muets cimetières. Avec ces liens vers le drame du Natal :
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/naufrage-paquebot-natal-sujet_1065_1.htm

http://www.epaves-passion.com/epave_protee_natal_ccr.htm



Ou encore penser à l'Afrique et aux Africains dans la Grande Guerre. Lien vers les régiments de Zouaves :
https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_r%C3%A9giment_de_zouaves
L'histoire du régiment de Jean-François Georges :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6348015z.r


Et ne pas oublier la Turquie en guerre :


La nécropole de Seddul Bahr ou repose Paul Brunet

mercredi 9 mars 2016

Ecrire la Grande Guerre à l'école

L'association Centenaires commémoratifs a été très fière du travail effectué par les enfants des trois écoles de Saint-Denis de La Réunion, Les Lilas, Les Bancouliers, Bory Saint-Vincent, dans le cadre de son projet "Ecrire la Grande Guerre à l'école.

Le dessin choisi pour le carton d'invitation

Une présentation du résultat de cet atelier d'écriture a eu lieu le 15 décembre dans la salle des fêtes de l'Ancien Hôtel de Ville de Saint-Denis. 

L'ouvrage réalisé par nos historiens dionysiens

Le coordonateur du projet, Jacques Dumora, les enseignants, madame Rosier, monsieur Lanave, madame Torney et madame Insulaire, et surtout les élèves des trois classes concernées ont eu le plaisir de montrer leurs dessins, de lire les textes résumant leurs recherches. 
En voici quelques exemples, montrant l'envie des élèves de raconter la guerre avec leurs moyens, le dessin et l'écriture, et leur créativité.