Le Journal de l'île vient de publier un article consacré à Jacques Dumora et ses interventions à l'école Docteur Martin de Saint-André.
L'article est intitulé "Un hommage pour 13 Poilus "oubliés" de l'Histoire".
Cet article montre ce qu'est concrètement l'action de l'association Centenaires commémoratifs sur le terrain. Avec les élèves et les professeurs, avec les élus et les citoyens que nous sommes tous.
C'est l'occasion pour rappeler que le 11 novembre prochain il y aura la première inauguration de l'île d'un monument aux morts complété. La Mairie de Saint-André ayant pris les choses en main et réalisé l'inscription des Morts pour la France précédemment oubliés en raison de les vicissitudes de l'après-guerre. Retrouvés par Jacques Dumora, ces noms renvoient à des vies sacrifiés qui méritent aujourd'hui notre hommage.
Et la parole des vivants qui se souviennent, racontent la guerre, veulent chercher à comprendre, interrogent l'enchaînement des évènements.
Rendez-vous à Saint-André pour la cérémonie du 11 novembre, devant le monument aux morts, à 9 heures. Pour entendre parler d'Emile Imhaus par Jacques et les enfants de l'école Docteur Martin. Et pour le discours de M. Jean-Paul Virapoullé, Maire de Saint-André.
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dimanche 1 novembre 2015
vendredi 23 octobre 2015
Autour du 11 novembre 2015
Novembre, pour Centenaires commémoratifs, est le mois des conférences.
Nos
conférences à venir.
Le
05 novembre 2015, Salle du front de mer
à 18 heures, à Saint-Paul, dans le cadre de la semaine de la Grande
Guerre organisée par le Rectorat et l’ONAC :
Conférence
par Jacques Dumora autour de : « Les
Réunionnais morts pour la France dans la Grande Guerre. »
Le
6 novembre 2015, au Monument « Verdun »,
quartier de Petite-Île à 17 heures, à Saint-Denis en partenariat avec la
ville de Saint-Denis :
Conférence
par Jacques Dumora autour de « Mauriciens,
Seychellois, Malgaches, Comoriens, Réunionnais dans la Grande
Guerre. Parcours de guerre. »
Le
11 novembre 2015, à 9 heures, lors des
cérémonies de la ville de Saint-André, à l’invitation et à
l’occasion de l’inauguration de la stèle complémentaire des
Saint-Andréens manquants sur le monument aux morts et dont notre
association est initiatrice de la recherche :
Jacques
Dumora intervient autour du destin hors norme d’Imhaus,
Théodore Nicolas Emile, mort au combat
pour la France dans la Bataille de Verdun à l’âge de 62 ans.
Le
12 novembre 2015, à 18 heures 15 à
Saint-Pierre (lieu encore à déterminer) :
Conférence
de Jacques Dumora autour de « Les
Saint-Pierrois dans la Grande Guerre. »
Nous espérons vous y retrouver. L'histoire de la Grande Guerre, encore très proche mais déjà lointaine, est pour nous l'occasion de nous rappeler les hommes, ce qu'ils ont vécu et pensé, ce à quoi ils ont cru et pourquoi ils étaient prêts à se battre.
L'Histoire peut donc être transmise par le biais de récits qui racontent le vie de ces hommes.
S'ils n'ont rien à nous apprendre - qui d'ailleurs aurait quelque chose à nous apprendre, nous qui sommes les êtres les plus civilisés qui aient jamais habité sur la terre - ils ont quelque chose à transmettre, quelque chose à partager avec nous, dès lors qu'on prend un peu de temps pour écouter leur vie.
Merci Jacques pour l'ensemble de ces conférences qui peuvent résonner dans nos coeurs.
Sur RFO Première, la cérémonie du 11 novembre de 2014
dimanche 4 octobre 2015
Compte-rendu de la réunion du vendredi 2 octobre 2015
Centenaires
Commémoratifs
Compte-rendu
de la réunion du 02/10/2015
A. Communication
sur les projets en cours (Jacques)
Le
11 novembre 2015,
la ville de Saint-André fera le dévoilement
de la stèle complémentaire
des
Saint-Andréens
morts pour la France et absents du monument aux morts.
Cet
évènement majeur est le résultat d’un travail organisé et mené
par l’association Centenaires Commémoratifs auprès des élèves
de CM2 de l’école Docteur Martin de Saint-André.
Le
11 novembre 2015, l’association est invitée par le maire de la
ville à prendre la parole lors de cet évènement solennel. Jacques
interviendra autour de l’histoire du commandant Imhaus, natif de
Saint-André, mort à 62 ans au combat dans la Bataille de Verdun.
« Ecrire
la Grande Guerre à l’école. »
Intervention
aux écoles Les Lilas, Bory Saint-Vincent et Les Bancouliers sur
trois classes de CM2. Les ateliers de recherches et d’écriture
sont achevés le samedi 31 octobre et le manuscrit part à
l’imprimeur le mardi 03 novembre.
La
Valorisation du projet se déroulera le mardi 15 décembre 2015 à
13h30, à l’ancienne mairie de Saint-Denis : Rassemblement des
trois classes. Lectures de textes par les élèves. Remise de
l’ouvrage à chaque enfant participant.
« Je
parraine un soldat Bénédictin »
au collège Guy Mocquet de Saint-Benoit.
Classe
de 4ème.
Atelier
de recherches et d’écriture et réalisation d’une feuille chou.
Remise
officielle de la feuille de chou : courant février 2016.
B. Commande
de la CINOR :
Semaine « Images
et Grande Guerre »
+ conférences, du 14/11 au 20/11/2015 à la bibliothèque Alain
Peters du Moufia, en direction des scolaires et du grand public.
Jacques animera ce temps de rencontres.
Il devrait y avoir du monde, à commencer par les classes présentant leurs travaux. Espérons que es parents nous rejoindront !
C. Conférences
diverses :
Présentée
par Ortwin :
*Le
samedi 10 octobre à 18h30, rencontre avec l’association des
professeurs d’allemands à la médiathèque de La Possession.
Jacques intervient 15 mm sur le contexte réunionnais de l’époque
puis Ortwin présente le livre d’Avi Primor « Doux et
Honorable. » Vous êtes toutes et tous invités.
Présentée
par Jacques :
*Le
02 novembre 2015 à 18h à Saint-Paul à l’invitation de l’ONAC
et du Rectorat : Les Saint-Paulois dans la Grande Guerre.
*Le
06 novembre 2015 à 17h en extérieur, au monument « Verdun »
de Saint-Denis : Les Dionysiens, les réunionnais dans la
Grande Guerre élargi au Sud-Océan indien dans la Grande Guerre
(comoriens, seychellois, mauriciens, malgaches)
*Le
12 novembre 2015 à 18h15 à Saint-Pierre : Les Saint-Pierrois
dans la Grande Guerre.
*Le
08 décembre 2015 au collège de Salazie : Les réunionnais
« Morts pour la France » dans la Bataille de Verdun et
les salaziens dans la Grande Guerre.
Cette
intervention vient éclairer les collégiens et leurs enseignants sur
cet épisode de la guerre avant leur séjour à Verdun en mai 2016.
D. Autres actions
Mémorial
du lycée Leconte de Lisle ( Nelly)
Le
projet suit son cours, le financement est bouclé, les travaux de
terrassement et d’aménagement de la tranchée auront lieu lors des
vacances d’hiver 2016 pour une inauguration prévue autour du 11
novembre 2016.
Pour
rappel, il s’agit d’inscrire dans le mémorial l’identité des
lycéens de Leconte de Lisle morts pour la France dans la Grande
Guerre et d’animer la tranchée par un texte gravé qui donnera
lieu à un atelier de recherche et d’écriture en direction des
lycéens à partir du mois de février 2016.
Communication
par Stéphane
Stéphane
nous informe qu’il est demandé une participation de 600 euros à
l’association de la part du lycée le Verger pour les frais de
Jacques lors du voyage à Verdun de la classe de l’établissement.
L’association n’a pas la somme demandée et ne peut répondre
positivement à cette demande.
E. Projets pour 2016
Un
concours d’expression écrite.
Jacques
et Catherine ont travaillé au mois de juillet dernier à l’esprit
du concours et au règlement de celui-ci. Une proposition de
règlement et objectifs du concours sera proposée à l’association
lors de la prochaine réunion. Il est convenu que ce concours
n’interviendra pas avant la rentrée scolaire 2016/2017 vu la
quantité de projets en cours. Néanmoins, il nous faut préparer cet
évènement, définir les dates, les prix, le jury, le lieu de remise
des prix………
« Verdun
2016 » présenté par Jacques.
A
la demande et en partenariat avec la ville de Saint-Denis, le collège
Reydellet, les écoles primaires Reydellet, les associations de
quartier du bas de la Rivière et de Petite Île.
Préparation
des commémorations dionysiennes en vue du 10 novembre 2016 avec les
scolaires et le temps de loisirs.
L’animation
de ce projet commencera fin aout 2016.
Ce
projet est très important pour l’association, il s’inscrit dans
une volonté de la ville de Saint-Denis de faire de 2016 sont projet
commémoratif majeur.
Henri
nous présente la
demande d’intervention au lycée professionnel Jean Perrin.
Jacques
y interviendra en deux temps :
Une
conférence autour des réunionnais dans la Grande Guerre et contexte
de l’époque.
Accueil
des classes autour de l’exposition de l’association.
Ce
projet se déroulera en février 2016.
Catherine
nous présente les
commémorations Portoises de la Grande Guerre et nous réfléchissons
à un partenariat qui pourrait s’établir entre notre association
et la ville du Port.
D’ores
et déjà, les écoles Benjamain Hoareau et Ariste Bolon du Port nous
ont demandé de leur proposer un projet d’intervention avec
publication d’une feuille de chou à la clef. Ce qui est fait.
Jacques
nous informe du
partenariat avec le Lycée Vue Belle et le collège Albert Lougnon de
Saint-Paul.
samedi 27 juin 2015
Commémoration de la Grande Guerre à Saint-Paul
Dans
le cadre de son assemblée générale annuelle, le Comité Ouest de la
Légion d’Honneur a présenté le samedi 6 juin dernier à la Chapelle
Pointue ses actions réalisées ces derniers mois dans le cadre de la
commémoration du centenaire de la Grande Guerre.
A cette occasion des
historiens prestigieux, Mario Serviable et Alexis Miranville ont
présenté, ensemble avec Christiane André, présidente du comité ouest, et
Marie-Madeleine Gaze, petite-fille du Poilu de Mafate, Jacob Gaze, des
projets pédagogiques élaborés par quelques écoliers et lycéens.
L'histoire de Saint-Paul pendant la Grande Guerre mise à l'honneur
Dans ce cadre, le public a également eu le privilège d’assister à la conférence de Jacques Dumora sur «Les
Saint-Paulois dans la Grande Guerre » au cours de laquelle il a
présenté un bilan général des Réunionnais Morts pour la France ainsi que
la contribution de Saint-Paul à ces terribles statistiques.
Jacques Dumora et les jeunes représentants de Centenaires commémoratifs
Il s’est
attaché à dresser quelques portraits de poilus saint-Paulois et à faire
comprendre à l’assistance la géographie de guerre des Réunionnais.
Un (délicieux) repas en table d'hôte pour prolonger les conférences
Ortwin Ziemer
vendredi 29 mai 2015
Merci à Lisa Angell
Lisa, on t'aime ! Tu n'es pas si ringarde qu'on a pu le dire !
Tu a eu 4 points. Beaucoup moins que le chanteur à texte de la Suède qui a remporté le concours avec des centaines de points...
Voici ce qu'en dit le journaliste de France-Culture.
http://www.franceculture.fr/emission-revue-de-presse-culturelle-d-antoine-guillot-a-l-eurovision-l-important-c-est-de-perdre-201
Il suggère le retrait de la compétition avant que l'opinion se rende compte qu'à l'Eurovision les jeux sont aussi truqués qu'à l'UEFA !
Voilà une excellente idée. En finir avec ce spectacle détestable et ces "two points", "three points" de l'injustice !
Allez on repasse ton tube :
https://www.youtube.com/watch?v=kG_WJU2s5ho
Oui, même si tu ne chantes pas en anglais. Au moins tu chantes pour exprimer de l'émotion et pour nous dire quelque chose. Ta chanson, "N'oubliez pas" parle de la guerre, de la Grande Guerre, et avec elle de toutes les autres qui sévissent aujourd'hui sur la planète.
C'était audacieux. Sans doute trop. Téméraire...
A la fin de la chanson, les tambours investissent la scène
Tu a eu 4 points. Beaucoup moins que le chanteur à texte de la Suède qui a remporté le concours avec des centaines de points...
Voici ce qu'en dit le journaliste de France-Culture.
http://www.franceculture.fr/emission-revue-de-presse-culturelle-d-antoine-guillot-a-l-eurovision-l-important-c-est-de-perdre-201
Il suggère le retrait de la compétition avant que l'opinion se rende compte qu'à l'Eurovision les jeux sont aussi truqués qu'à l'UEFA !
Voilà une excellente idée. En finir avec ce spectacle détestable et ces "two points", "three points" de l'injustice !
Allez on repasse ton tube :
https://www.youtube.com/watch?v=kG_WJU2s5ho
lundi 11 mai 2015
An der (Heimat-) Front
La classe de Première Abibac du Lycée Leconte de Lisle, sous la direction d'Ortwin Ziemer, a représenté la semaine dernière au Théâtre Canter de la Faculté de Saint-Denis, puis dans la salle de spectacle du Lycée une pièce consacrée à la première guerre mondiale.
Le spectacle joué dans la salle du Lycée Leconte de Lisle
Bravo à tous les comédiens et au professeur ayant conduit cette aventure théâtrale ! Merci aussi aux deux personnes ayant permis l'aboutissement du projet, l'intervenante de théâtre, Nathalie Déchelette, et l'assistante d'allemand, Johanna Erler !
Présentation :
Le projet d'écriture s'est inspiré du roman Doux et honorable "Süß und ehrenvoll" d’Avi
Primor (2013), ancien ambassadeur d’Israël en Allemagne, avec le choix d'adapter sa thématique au contexte germano-réunionnais. Le
leitmotiv reste pourtant le même : l’engagement patriotique sans
réserve de soldats issus de minorités sur le plan national qui a
pour but de faire d’eux enfin des citoyens à part entière de leur
pays.
Résumé :
L'histoire est celle d’un poilu réunionnais, Rémy Payet, et d’un soldat allemand de confession juive, Ludwig Kronheim, pendant la première Guerre mondiale. Ces deux soldats servent sans se connaître dans des armées qui s’affrontent dans une lutte à mort, mais leur rencontre sur la ligne de front changera leur destin.
L'intrigue commence en 1984, à Douaumont, lorsque les deux vétérans regardent leurs médailles dont ils viennent d'être décorés. La cérémonie commémorative est pour eux l'occasion d'un retour dans le passé.
Les scènes suivantes sont bâties sur les relations épistolaires avec leurs familles respectives, pour faire comprendre leurs engagements, pour rendre leur compréhension particulière de la guerre.
La rencontre a lieu sur le champ de bataille de Verdun, en 1916. Elle est rude, avec une bataille au corps à corps, mais avec une place pour la pitié.
Le tournant inattendu et le message finalement pacifiste du roman de l’auteur sont ainsi conservés dans la pièce de théâtre.
Rémi Payet, en pensées avec sa fiancée
Ludwig Kronheim, correspondant avec sa famille
Voici en intégralité la dernière scène :
Szene 4. Rückkehr nach Verdun und in die Gegenwart (1984) – Retour à Verdun et au présent
Après la
cérémonie de commémoration Rémy Payet et Ludwig Kronheim se
retrouvent, se reconnaissent et échangent leurs souvenirs de cette
rencontre sur le front qui a changé leurs vies. La photo de
l’ossuaire de Douaumont est de nouveau projetée.
LUDWIG:
Ich habe das Gefühl, dass ich Sie schon gesehen habe! Ich bin aber
nicht sicher! Vielleicht irre ich mich. (Ludwig
ist die Situation irgendwie ein bisschen peinlich) Entschuldigung.
Ich möchte sie keinesfalls stören. Tschüss! (Er
will weggehen)
REMY:
Nein, bitte bleiben Sie! Sie haben Recht! Wir sind uns vor langer
Zeit schon begegnet. Das war während des Krieges, wahrscheinlich bei
Verdun!
LUDWIG:
(Er
überlegt ein bisschen)
Jetzt erinnere ich mich. Waren Sie dieser Franzose, der schwer
verletzt war und der so an dieser Verletzung litt, dass ich ihn
einfach nicht töten konnte?
REMY:
Ja,
das war ich. Seit Jahren denke ich immer wieder an diesen Moment: Es
war tatsächlich im Ersten Weltkrieg und zwar im Herbst 1916, im 8.
Monat der Schlacht von Verdun. Ich war am Bauch und am Bein
verletzt. Ich hatte mich im Schützengraben versteckt und viel Blut
verloren Ich hatte immer noch Hoffnung, zu überleben, bis zu dem
Augenblick, in dem Sie mich gesehen haben. Ich war sicher, dass Sie
mich töten würden. Sie haben mich mit Ihrer Waffe in der Hand
angeschaut und lange Zeit überlegt. Mehrere Sekunden, aber sie sind
mir wie Stunden vorgekommen. Schließlich sind Sie gegangen. Ich war
erstaunt und habe immer noch diese Frage in meinem Kopf: Warum haben
Sie mich nicht getötet?
LUDWIG:
Was für ein Zufall, Sie hier wiederzusehen! Ich bin froh, dass es
Ihnen gut geht und dass Sie überlebt haben. Ihre Frage? Kann ich
auch nicht beantworten. Während eines Krieges müssen wir
normalerweise alle Gegner töten. Ich habe sicher einige Feinde
getötet, aber Sie nicht. Ich erinnere mich auch an diesen Moment,
als ich Sie angeschaut habe. In Ihrem Blick habe ich etwas gesehen,
was mich daran gehindert hat, Sie zu töten. Das war ein merkwürdiges
Gefühl. Ich bin stolz, dass ich wenigstens einem Menschen das Leben
gerettet oder zumindest einem Feind nicht das Leben genommen habe!
Schließlich würde ich gerne wissen, wie es Ihnen mit dieser
Verletzung weiter ergangen ist!
REMY:
Ich bin Ihnen unendlich dankbar dafür! Ich bekam die Überstützung
meiner Kameraden und verschiedener Mitglieder unserer Armee. Ich
wurde gesund gepflegt. Die Krankenschwerstern und Ärzte haben
wirkliche Wunder vollbracht. Ich musste viele andere Hindernisse bis
zum Ende des Krieges umgehen. Aber mit Hilfe der Armee war es
natürlich einfacher zu überstehen. Ich konnte die Front verlassen
und habe lange Monate im Feldlazarett hinter der Front verbracht, um
geheilt zu werden. Und Sie? Wie waren die Folgen des Krieges für
Sie?
LUDWIG:
Ich habe bis zum Ende gekämpft und bin auch oft knapp dem Tod
entgangen. Ich hatte auch viele schwere Verletzungen. Schließlich
habe ich den Krieg überlebt. Ich hatte viel Glück und habe
meine Familie wiedergesehen! Heute habe ich Enkel und Urenkel!
REMY:
Ich hatte auch viel Glück! Ich hätte nie gedacht, dass wir uns
eines Tages treffen würden. Ich danke Ihnen noch einmal von Herzen.
LUDWIG:
Bitte schön! Ich freue mich auch, Sie wiederzusehen und zu wissen,
dass Sie am Leben sind! Ich möchte Ihnen jemand vorstellen, die eine
große Rolle in meinem Leben gespielt hat: Meine Frau Karoline!
KAROLINE:
Guten
Tag, Herr Payet! Es freut mich sehr, Sie kennenzulernen. Mein Mann
hat mir schon von Ihrer Frontbegegnung erzählt. Er konnte dieses
Erlebnis nie vergessen.
REMY:
Guten
Tag, Frau Kronheim! Es ist mir eine große Freude und auch eine
wirkliche Ehre, Sie kennenzulernen, denn ich glaube, ich habe Ihnen
viel zu verdanken. Dem Verhalten Ihres Mannes mir gegenüber in
Verdun verdanke ich mein Leben. Und irgendwie glaube ich, dass sie
damals auf dem Schlachtfeld auch präsent waren. Und nicht umsonst
sagt man, die Frau sei die bessere Hälfte des Mannes und die Zukunft
der Menschheit!
KAROLINE:
Wenn
Sie es sagen, Herr Payet. Kommen Sie uns doch mal mit Ihrer Familie
in Frankfurt besuchen!
REMY:
Warum
nicht? Herzlichen Dank für die Einladung!
LUDWIG:
Ich
würde mich auch sehr darüber freuen. Aber warten Sie nicht zulange
damit. Schließlich sind wir alle nicht mehr die Jüngsten …
ENDE-FIN
Pour aller plus loin, une interview d'Avi Primor sur son roman :
http://www.i24news.tv/fr/actu/culture/140109-avi-primor
"Les recherches m'ont pris un an. J'ai consulté un nombre considérable d'archives, l'Institut Leo Baeck (institut d'étude sur le judaïsme allemand et est-européen). J'ai discuté avec des historiens et lu des milliers de lettres écrites par des soldats. Seulement pour vous donner une idée: Le Feldpost allemand (la poste militaire allemande) traitait 7 millions de lettres par jour. Certains militaires écrivaient quotidiennement une douzaine de lettres. Ce fut très fatigant de parcourir ces lettres car elles étaient très répétitives, mais pleines d'émotions. (...)"
Conférences de Marc Michel
La venue sur l'île de Marc Michel a été pour Centenaires Commémoratifs le temps fort de la fin d'année 2014.
Voici un bref rappel des conférences organisées par l'association lors de la venue de l'historien de la Grande Guerre Marc Michel.
La soirée du mardi 4 novembre, à la médiathèque de Sainte-Suzanne, a été consacrée à une conférence intitulée « Manger en temps de guerre : images et réalités de l'alimentation et des usages alimentaires de 1914 à 1918 pour les troupes coloniales ». Devant un public hélas trop clairsemé mais très attentif, Marc Michel nous a présenté la conférence qu'il a conçue pour les Journées d'études de Dijon, sur le thème "Manger et boire. Entre 1914 et 1918".
Voici la présentation en PDF de ces journées :
Et surtout un résumé de la conférence de Marc Michel "Manger à l'africaine", par Caroline. Merci à elle pour ce texte qui ne se contente pas de généralités mais reprend l'essentiel du propos de l'historien, avec quelques illustrations :
La Dépêche coloniale illustrée (1916)
Marc Michel a évoqué une femme remarquable, Lucie Cousturier, ayant hébergé des tirailleurs sénégalais du camp d'hiver de Fréjus et ayant retranscrit ces rencontres dans un livre Des inconnus chez moi (1920).
RFI lui consacre une page sur son site :
http://www.rfi.fr/tirailleurs/20140518-france-lucie-cousturier-premiere-guerre-mondiale-tirailleurs/
Mercredi 5 novembre, en compagnie de Jacques Dumora, ce fut une séance de dédicaces à la librairie Gérard de Saint-Denis.
Le lendemain toute la journée, un rendez-vous avec une centaine de professeurs d'Histoire-Géographie de l'île à la médiathèque Aimé Césaire a permis d'aborder la question de l'entrée en guerre de La Réunion, des îles de l'Océan Indien et de l'Afrique.
Pour terminer ce cycle de conférences, Marc Michel e présenté vendredi 7 novembre, à l'ancien l'Hôtel de Ville de Saint-Denis, une conférence sur « La Grande Guerre en Afrique». M. René-Louis Pestel, délégué à la Culture, a pris la parole pour évoquer la nécessité de commémorations sur cette période de l'histoire. Puis le conférencier a enchaîné. Si l'on a ordinairement quelques idées concernant la Grande Guerre, l'implication des troupes noires et coloniales sur les fronts européens, on ignore le plus souvent le détail des événements s'étant produits sur le continent africain. Et pourtant ce sont ces événements qui justifient, avec d'autres sur des fronts aussi éloignés, l'appellation de "guerre mondiale".
Merci à tous les étudiants de CPGE de nous avoir rejoints pour assister à cette conférence. Merci aussi aux passionnés d'être venus au rendez-vous et d'avoir alimenté le débat en posant leurs questions !
Les colonies allemandes en 1914
Marc Michel, L'Afrique dans l'engrenage de la Grande Guerre (2013)
Une batterie française
Entrée solennelle des troupes anglo-françaises à Garoua (11 juin 1915)
Les deux dernières images sont extraites des documents d'archives du site du lycée Dominique Savio de Douala (Cameroun).
Deux élèves de Première de ce Lycée nous y proposent un TPE sur les Allemands en guerre en Afrique, à partir des travaux de Marc Michel :
Le professeur Albert François Dikoumé de l'Université de Douala a donné en mai dernier une conférence sur "La Grande Guerre au Cameroun" qui est toujours visible et téléchargeable sur le site du lycée de Douala :
Et l'on peut, pour terminer en beauté, écouter un entretien avec le réalisateur du film La Victoire en chantant, Jean-Jacques Annaud :
Fiche UniFrance du film :
Pour aller plus loin, maintenant, il nous reste à lire ou relire Marc Michel.
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